Historique :
La passion des Gascons pour les courses de vaches est une longue histoire. Dès le Moyen Age, comme en atteste un document retrouvé dans les archives de la ville de Bayonne et daté de 1289,le peuple de Gascogne aime les jeux taurins. Nous sommes alors loin de la course landaise telle que nous la connaissons aujourd’hui. Les premiers jeux taurins consistent à faire courir, dans les rues étroites de nos cités médiévales, les bêtes que les bouchers conduisent à l’abattoir. Vaches, bœufs et taureaux permettent ainsi à la jeunesse en quête de sensations, d’affronter les cornes tout en défiant les autorités civiles et religieuses qui condamnent sévèrement ces pratiques jugées anarchiques et païennes.
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Les différents acteurs :
L'écarteur :

Les plus connus sont la feinte et l’écart précédé d’un saut d’appel, destiné à « faire fuler » la vache (provoquer sa charge). On distingue les écarts « en dedans » (l’écarteur n’est pas protégé par le teneur de corde), des écarts extérieurs avec protection. Si l’écarteur ne réalise pas sa figure dans le bon tempo, il peut être victime d’une tumade (choc donné par la tête de la vache).
Le sauteur :

Au dernier moment, il passe au-dessus d’elle. Il existe différents sauts: Pour réaliser un saut pieds-joints, les pieds dans le béret et les jambes liées par une cravate, le sauteur attend immobile l’arrivée de la vache. Pour agrémenter la discipline et procurer de nouvelles sensations, les sauteurs effectuent de nouveaux sauts comme la rondade.
Les hommes en blanc :

Les entraîneurs : Ils placent la vache pour qu’elle s’élance vers le centre de la piste où se trouve l’écarteur ou le sauteur. Son travail de mise en situation est primordial dans la formation des vaches nouvelles pour qu’elles s’adaptent à la corde.
Le teneur de corde ou cordier : Il guide la vache grâce à la corde placée autour des cornes. Au moment de l’écart, le teneur de corde peut intervenir pour que la vache ne change pas de direction ou pour éviter qu’elle touche l’écarteur.
Le second : Il se place derrière l’écarteur au centre de la piste. Une fois l’écart réalisé, il attire, en agitant son mouchoir, la vache vers le fond de la piste afin qu’elle ne se retourne pas. Ce rôle peut être tenu par un autre écarteur, ou sauteur ou entraîneur.
Le bétail :
Traditionnellement, en course landaise, les hommes affrontent des vaches, issues d’élevages de taureaux de combat. Cependant, dans certaines occasions (festival Art & Courage, course festival) les écarteurs et les sauteurs se mesurent à des taureaux. En 2015, il existe 13 ganaderos qui élèvent ce type de vaches. Les vaches landaises sont sélectionnées pour leur bravoure et leur noblesse.Elles viennent pour la plupart d’élevages espagnols ou camarguais. Certaines sont nées dans les Landes. Une coursière fait ses premiers pas en piste vers l’âge de 3 ans. Après quelques sorties sans corde, elle sera essayée à la corde pour évaluer son comportement. Une vache peut avoir une carrière d’une dizaine d’années. Les plus grandes coursières peuvent concourir pour le trophée de la Corne d’Or, le 14 juillet à Nogaro, qui couronne la meilleure coursière. Il n’y a ni blessure ni mise à mort en course landaise. Objet de soins attentifs, à l’égal des animaux sportifs de haut niveau, la coursière vit dans les prés de la ganaderia. Le propriétaire du troupeau, appelé ganadero, aidé par le vacher, veille sur le bétail. Le vacher n'apparaît que rarement en piste, il a la responsabilité d’amener les vaches sélectionnés par le ganadero sur le lieu de la course, de les préparer (brossage, pose des tampons aux cornes) et de les ramener une fois le spectacle terminé.
Les autres acteurs présents :
La musique :

La speaker :

il doit s’adapter rapidement aux situations. Son rôle varie également en fonction des types de spectacle.
Le jury :

Source: http://www.courselandaise.org/1-Federation-Francaise-de-courses-landaise.html
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